Cet article fait partie d’une des rares études négatives en rTMS, sur un nombre conséquent de patients (62) montrant la non supériorité de la rTMS à basse fréquence (1Hz) dans le traitement des hallucinations auditives des patients schizophrènes par rapport à un traitement placebo. Cette étude montre aussi l’absence d’apport de l’IRM fonctionnelle (repérage des zones d’activations induites par les hallucinations) pour guider le positionnement de la bobine
de stimulation.
Ces études négatives devraient être publiées tout autant que les études positives ; elles sont essentielles car permettent d’améliorer les thérapeutiques ; en l’occurrence, cette étude négative tempère l’engouement de l’utilisation de la rTMS à basse fréquence dans le traitement des hallucinations auditives ; elle n’invalide pas pour autant la TMS dans cette indication mais encourage à utiliser d’autres paradigmes de stimulation (hautes fréquences ou théta burst) ainsi que d’autres moyens de localiser la zone à stimuler.
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