Editorial de Raphaël Gaillard, Président du Comité Scientifique de l'Encéphale
Réunir l’ensemble de la psychiatrie francophone en pleine pandémie Covid-19 était une gageure.
À vrai dire nous n’avions guère le choix que de relever le défi. Parce que les psychiatres sont les professionnels du lien social et se doivent de le cultiver au moment où la distanciation physique devient inéluctablement sociale. Parce que la psychiatrie devra ces prochains mois redoubler d’effort pour faire face à ce que nous avons préféré désigner sous le nom de lame de fond psychiatrique plutôt que de vague, pour souligner sa temporalité propre, son ampleur et ses multiples répercussions notamment en matière de troubles dépressifs. Enfin et surtout, parce que l’Encéphale, revue francophone de psychiatrie, et le congrès éponyme sont les repères d’une discipline qui ne peut se contenter du flou d’un hypothétique paradigme bio-psycho-social et doit viser l’excellence aussi bien en clinique qu’en neurosciences et tout en cultivant ses liens avec les sciences humaines.
Nous étions près de 3000 psychiatres connectés le temps de l’édition 2021 du Congrès de l’Encéphale, merci pour votre fidélité, merci pour la remarquable qualité des orateurs, qui sont la matière vive du Congrès de l’Encéphale. Vous avez deux mois pour voir et revoir l’ensemble des sessions de l’édition 2021, profitez-en, et à l’année prochaine !
Compte rendu éditorial par Claire Jaffré
Interne de Psychiatrie, Doctorante en Neurosciences
Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière, Paris
Ce contenu vous est proposé avec le soutien institutionnel de Janssen
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