Au moment où nous levons l’hypothèque exercée par un virus sur notre quotidien, au moment où notre regard peut embrasser les visages et dessiner les contours d’un été libre, il nous faut parler de plaisir. Et même s’en donner.
Plongeons avec Stéphane Mouchabac dans le concept d’anhédonie pour comprendre ce qui détermine notre plaisir et par là notre existence.
Comme toujours en psychiatrie c’est la pathologie qui éclaire le fonctionnement normal, et parler de déplaisir c’est parler de plaisir. C’est même se donner les moyens de l’éprouver, pour nos patients comme pour tout un chacun. « Plaisir : sensation d'un accroissement de puissance » a pu écrire Nietzsche : c’est bien la promesse de ce devenir nous donne vie.
Raphaël Gaillard
Président du Comité Scientifique du Congrès de l’Encéphale
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