Les règles sexuelles varient d’une société à l’autre, et ce qui serait naturel se révèle une construction dont témoigne la valorisation de l’Éros féminin dans les sociétés matriarcales, occidentales d’avant le XVIIe siècle, africaines et amérindiennes d’avant la colonisation ou de l’Éros gay dans les sociétés antiques grecque, chinoise ou japonaise.
Ce sont donc les usages de notre société qu’il y a à penser pour que puisse être appréhendé ce qui constitue le cœur des sexualité(s) : l’expression d’Éros, « invincible Éros que nul ne peut éviter et qui détourne chacun des convenances » (Sophocle), raison du scandale des "Trois essais sur la théorie sexuelle", où Freud montre que tout érotisme est affaire d’expérience singulière, tant sur ce qui convient à chacun que sur l’objet qui en suscite l’avènement.
Questions à reprendre aujourd’hui, à quoi invitent les Gender Studies, en interrogeant la clinique actuelle et les diverses cultures ou époques historiques.
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