Christian Joyal (Québec, Canada) présente des moyens tirés des neurosciences pour évaluer le risque de récidive ou le risque d’un premier passage à l’acte auprès d'agresseurs sexuels et de pédophiles.
Le dispositif Service téléphonique d'orientation et de prévention (STOP), conçu pour venir en aide aux personnes attirées par les mineurs, a permis de faciliter l'accès aux soins psychiques chez près de la moitié des appelants, ce qui montre son intérêt, selon une étude publiée par L'Encéphale qui analyse les résultats après 24 mois de mise en œuvre.
La pratique du chemsex, qui lie activité sexuelle et usage de drogues, concernerait 13 % à 14 % des hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) en France, selon des enquêtes rapportées par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) jeudi, bien que sa diffusion reste difficile à évaluer.
Entre 9 % et 33 % des personnes qui suivent des études supérieures déclarent avoir déjà subi des agressions sexuelles, viols et/ou tentatives d'agression sexuelle ou de viol et dans plus de la moitié des cas, l'alcool était impliqué, ce qui souligne l'importance de mettre en place des mesures de prévention intégrant ce facteur, selon des résultats dévoilés mardi, issus d'une étude menée sous l'égide de la Mildeca.
Découvrez les mécanismes du cerveau autour de la sexualité et du plaisir, explorez les modèles existants en neurosciences et en sexologie, analysez l'impact sur la vie des patients atteints de troubles psychiatriques, obtenez des informations pratiques pour la prise en charge, les ajustements médicamenteux possibles, et bien plus encore.
Interrogé par Jean-Victor Blanc au congrès de l'Encéphale 2023, le professeur Amine Benyamina explique pourquoi il est important que le Chemsex ait une place au congrès. Il résume pour nous les grandes lignes des recommandations et indique quelles sont les premières mesures prévention préconisées...
L'IA et le machine learning peuvent-ils ouvrir de nouvelles voies pour une psychiatrie de précision ? Jean-Del Burdairon apporte quelques éléments de réponse avec l'exemple de l'électroencéphalographie pour la classification du trouble obsessionnel-compulsif.
Très présent chez les schizophrènes, le risque de suicide pourrait être impacté par certaines variantes génétiques selon des études récentes, décryptées par Jean-Del Burdairon.
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