Psychiatrie clinique, biologique et thérapeutique

Les bienfaits du sommeil

Mis à jour le vendredi 29 octobre 2021

dans

Le sommeil facilite le « repos » du cerveau et de ses liaisons nerveuses. [...] L’altération du sommeil pourrait donc être délétère pour l’homéostasie cellulaire et la plasticité synaptique, et venir fragiliser un processus déjà altéré chez les enfants avec TSA. 

Le sommeil facilite le « repos » du cerveau et de ses liaisons nerveuses.

Plusieurs études ont montré que le sommeil est associé à l’expression de protéines impliquées dans la dépression synaptique, dans la synthèse ou l’entretien des membranes, et dans le métabolisme des lipides, suggérant que le sommeil est nécessaire pour normaliser les synapses à un niveau de référence durable (Cirelli and Tononi 20081).

L’altération du sommeil pourrait donc être délétère pour l’homéostasie cellulaire et la plasticité synaptique, et venir fragiliser un processus déjà altéré chez les enfants avec TSA.

Par ailleurs le sommeil optimise la consolidation des informations nouvellement acquises en mémoire, et participe à la mémoire et aux apprentissages.

Enfin, le sommeil participe à la régulation de l’humeur et à la vigilance.

EN SAVOIR PLUS

Pauline Chaste

 

Référence :

  1. Cirelli, C. and G. Tononi (2008). "Is sleep essential?" PLoS Biol 6(8): e216.

 

Tout le dossier "Troubles du sommeil associés au TSA : un enjeu pour l’enfant et pour sa famille"

 

Ce contenu vous est proposé avec le soutien institutionnel de Biocodex

Biocodex

Dernières actualités

Anxiété et insomnie chez les seniors : comment se passer des benzodiazépines ?

L'ANSM a rappelé les dangers de l'usage des benzodiazépines chez les seniors pour traiter l'anxiété ou l'insomnie. Quelles sont les alternatives ?

IA, Machine Learning & Psychiatrie

L'IA et le machine learning peuvent-ils ouvrir de nouvelles voies pour une psychiatrie de précision ? Jean-Del Burdairon apporte quelques éléments de réponse avec l'exemple de l'électroencéphalographie pour la classification du trouble obsessionnel-compulsif.

Schizophrénie : Quand ça va trop vite !

Très présent chez les schizophrènes, le risque de suicide pourrait être impacté par certaines variantes génétiques selon des études récentes, décryptées par Jean-Del Burdairon.

Dépression résistante : et après ?

La dépression résistante concerne jusqu’à 30% des épisodes dépressifs majeurs. Quelle stratégie adopter pour favoriser et maintenir la rémission ?