Le sommeil facilite le « repos » du cerveau et de ses liaisons nerveuses. [...] L’altération du sommeil pourrait donc être délétère pour l’homéostasie cellulaire et la plasticité synaptique, et venir fragiliser un processus déjà altéré chez les enfants avec TSA.
Le sommeil facilite le « repos » du cerveau et de ses liaisons nerveuses.
Plusieurs études ont montré que le sommeil est associé à l’expression de protéines impliquées dans la dépression synaptique, dans la synthèse ou l’entretien des membranes, et dans le métabolisme des lipides, suggérant que le sommeil est nécessaire pour normaliser les synapses à un niveau de référence durable (Cirelli and Tononi 20081).
L’altération du sommeil pourrait donc être délétère pour l’homéostasie cellulaire et la plasticité synaptique, et venir fragiliser un processus déjà altéré chez les enfants avec TSA.
Par ailleurs le sommeil optimise la consolidation des informations nouvellement acquises en mémoire, et participe à la mémoire et aux apprentissages.
Enfin, le sommeil participe à la régulation de l’humeur et à la vigilance.
Pauline Chaste
Tout le dossier "Troubles du sommeil associés au TSA : un enjeu pour l’enfant et pour sa famille"
Ce contenu vous est proposé avec le soutien institutionnel de Biocodex