Ce symposium, parrainé par l'AFPBN, permet de connaitre les nouvelles recommandations formalisées par des experts français sur la prise en charge de la dépression résistante. Elles sont mises en perspective avec les recommandations internationales.
Dans un essai clinique de phase III, l'antagoniste du récepteur de l'orexine-2 seltorexant, en association avec un antidépresseur, montre des résultats prometteurs pour la dépression pharmacorésistante.
L'ajout de pramipexole à un antidépresseur semble renforcer l'efficacité du traitement chez des patients atteints de dépression résistante, mais augmenter les évènements indésirables.
L’eskétamine montre des résultats différents selon qu'elle est associée à un ISRS ou IRSN. Une étude en vie réelle éclaire les combinaisons et stratégies thérapeutiques possibles.
La résistance au traitement en cas de dépression post-partum est fréquente et associée à plusieurs facteurs de risque tels que le jeune âge, ou un faible niveau d'éducation ou de revenu, selon une étude suédoise.
Selon une étude brésilienne, un protocole accéléré de stimulation magnétique transcrânienne thêta-burst améliorerait les symptômes dépressifs, le taux de réponse et de rémission dans la dépression résistante.
L'IA et le machine learning peuvent-ils ouvrir de nouvelles voies pour une psychiatrie de précision ? Jean-Del Burdairon apporte quelques éléments de réponse avec l'exemple de l'électroencéphalographie pour la classification du trouble obsessionnel-compulsif.
Très présent chez les schizophrènes, le risque de suicide pourrait être impacté par certaines variantes génétiques selon des études récentes, décryptées par Jean-Del Burdairon.