WASHINGTON, PARIS, 7 novembre 2022 (APMnews) - Les données issues du système national des données de santé (SNDS) suggèrent qu'en cas d'échec d'un traitement antidépresseur de première ligne, les options les plus efficientes en seconde ligne varient selon le traitement antidépresseur initialement prescrit, rapporte une étude française publiée dans The Journal of Clinical Psychiatry.
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Intéressant mais risque majeur de biais : ils partent du principe que le fait de continuer le traitement signe la réponse au traitement... ce qui est faux. En pratique nombre de patient gardent (malheureusement) un antidépresseur inefficace pendant plus de 6 mois, parfois pendant des années. Ce que signe la poursuite ce n'est pas l'efficacité, c'est la tolérance... Ce que cette étude montre c'est quels sont les antidépresseurs de 2nd ligne les mieux tolérés probablement, mais imaginer que cela dit quelque chose de l'efficacité est un raccourci dangereux. La seule étude qui pourrait réellement montrer cela serait une nouvelle version de STAR-D. Les données du SNDS sont très intéressantes mais l'interprétation qu'ils en font est problématique.