PARIS, 9 juin 2020 (APMnews) - L'académie nationale de médecine recommande de prêter une attention particulière -et au long cours- à la santé mentale des soignants impliqués dans la prise en charge du Covid-19, dans un communiqué diffusé mardi.
Les personnes qui ont eu un Covid-19 ont moins de risque de trouble psychique dans les semaines qui suivent si elles avaient été vaccinées auparavant, montre une étude épidémiologique de grande taille publiée dans le JAMA Psychiatry.
Les résultats d'une étude britannique publiée dans The Lancet Psychiatry montrent que ces symptômes persistent et de nouveaux apparaissent même, ce qui suggère qu'une prise en charge rapide semble nécessaire dans les mois qui suivent la sortie de l'hôpital pour prévenir le développement d'un syndrome plus complexe et la survenue de nouveaux symptômes.
Exploration de sujets clés en psychiatrie à l'Encéphale 2024 : addiction aux réseaux sociaux, stress chez les jeunes après le séisme de Marrakech, dépression, impact du COVID sur les adolescents, anxiété post-partum, et plus encore.
Contrairement aux troubles thymiques qui se normalisent habituellement dans les semaines suivant l’infection au SARS-CoV-2, les troubles cognitifs peuvent perdurer. Le brouillard cérébral associé à une longue période de Covid peut durer des années.
L'IA et le machine learning peuvent-ils ouvrir de nouvelles voies pour une psychiatrie de précision ? Jean-Del Burdairon apporte quelques éléments de réponse avec l'exemple de l'électroencéphalographie pour la classification du trouble obsessionnel-compulsif.
Très présent chez les schizophrènes, le risque de suicide pourrait être impacté par certaines variantes génétiques selon des études récentes, décryptées par Jean-Del Burdairon.
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