David Gourion montre que nos biais cognitifs peuvent avoir des conséquences importantes pour nos patients et présente quelques techniques pour tenter d’échapper aux biais.
Cédric Lemogne illustre l’impact que peuvent avoir les biais dans la représentation que les psychiatres, les patients et le grand public ont de la maladie mentale et de la psychiatrie. Il propose également des pistes pour lutter contre la stigmatisation.
Le professeur Antoine Pelissolo aborde la question de l’usage, le mésusage, les durées de traitement de la famille des médicaments hypnotiques et anxiolytiques, notamment les benzodiazépines.
Philippe Conus (Suisse) évoque les recommandations internationales et la durée de prescription des antipsychotiques, en particulier après un premier épisode de psychose.
Marie Tournier évoque les recommandations internationales concernant la prescription d’antidépresseurs dans le trouble dépressif et le traitement de maintenance.
La question de la prescription du valproate chez le femme souffrant de troubles bipolaires et en âge de procréer (ou enceinte) a fait polémique. Le docteur Marc Masson revient sur les conditions de prescription de ce médicament antiépileptique ayant aussi des propriétés thymorégulatrices.
Développons notre esprit critique !
Thomas Durand présente la zététique, une méthode qui consiste à douter, et remettre en doute ce que l’on croit. Il présente les mécanismes d’autodéfense intellectuelle en s’appuyant sur des exemples d’illusions sensorielles et de biais cognitifs.
Marc-Antoine Crocq revient sur les travaux de Kraepelin sur les états mixtes datant du début du XXe siècle, puis sur la description de l’état mixte dans le DSM.
Christophe Debien parle de la représentation de la psychiatrie et de la « folie » au cinéma à l’époque du noir et blanc, et de la forte stigmatisation du psychiatre et de la maladie mentale, dès 1901.
Les états mixtes restent mystérieux sur le plan sémiologique et sont difficiles à caractériser. Bruno Etain présente les difficultés diagnostiques que le clinicien peut rencontrer face à des épisodes mixtes et les enjeux pronostiques.
L'IA et le machine learning peuvent-ils ouvrir de nouvelles voies pour une psychiatrie de précision ? Jean-Del Burdairon apporte quelques éléments de réponse avec l'exemple de l'électroencéphalographie pour la classification du trouble obsessionnel-compulsif.
Très présent chez les schizophrènes, le risque de suicide pourrait être impacté par certaines variantes génétiques selon des études récentes, décryptées par Jean-Del Burdairon.